Aujourd’hui c’est la Journée mondiale du refus de la misère et de la lutte contre la pauvreté. Ce thème est au cœur de la Stratégie de l’Union européenne : Europe 2020. Les Etats membres de l’Union ont fixé pour objectif de réduire d’au moins de 20 millions, les personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion sociale. Bien que, selon la Commission européenne, la tendance soit à la baisse, actuellement encore 24 % de la population totale de l’Union (plus de 120 millions de personnes) sont dans cette situation.
La Commission européenne a choisi d’évaluer le <<risque de pauvreté et d’exclusion sociale>> à partir de trois caractéristiques : le risque de pauvreté après transferts sociaux (pauvreté monétaire), en situation de privation matérielle sévère ou vivant dans des ménages à très faible intensité de travail.
La France sur ces 3 catégories se situe en dessous de la moyenne de l’UE. Par exemple, pour les personnes confrontées au risque de pauvreté après transferts sociaux, pour la France la moyenne est de 13,6% alors que la moyenne de l’Union européenne est 17,2%.
Après la crise économique et financière mondiale, la situation des personnes les plus vulnérables a empirée. L’augmentation de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans l’Union a été marquée par deux tournants : en 2009, quand le nombre de personnes vulnérables à commencer à augmenter à cause des effets de la crise économique et en 2012, quand la tendance s’est inversée. En 2015, le nombre de personnes à risque est tombé au niveau de 2008, soit un peu plus de 117 millions de personnes sur toute l’Union européenne.
Par conséquent, en parallèle des politiques sociales de la Stratégie européenne 2020, la Commission européenne propose de mettre en place d’autres mesures via la Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
La pauvreté et l’exclusion sociale dans les Etats membres de l’Union européenne